“À lire, même sans prendre le train !”

“Du roman de gare, Terre-des-Fins garde la dramaturgie efficace – à dévorer lors d’un voyage en train -, la vitesse et la brièveté, les personnages forts, les rebondissements. Il y ajoute son univers étrange et troublant, une écriture évocatrice, miroir d’un monde exsangue et sans espoir, ses thèmes forts – ce qu’est peut-être l’art, un féminisme subtil, l’amitié… (…) Le récit est porté par la voix de Liv, directe, brutale, incorrecte (…).

La ville est un personnage à part entière – ses rues, ses hangars ferroviaires, sa décrépitude, le minerai qui a fait sa richesse mais s’est avéré mortel. Restent les statues de Mitch Cadum, secret mais toujours actif, métaphores monumentales sculptées dans la matière toxique. (…)
À lire, même sans prendre le train !”

Anne Pitteloud, dans Le Courrier